jeudi 26 juillet 2012

Présentation




lorgnette, /lɔʁ.ɲɛt/, n.f. : Petites jumelles à faible grossissement utilisées principalement dans les spectacles.
Pourquoi une lorgnette ?






Encore un nouveau blog culturel ?

Un peu, oui. Cependant, au-delà de la simple page perso, il y a tout de même une petite idée : avec La Lorgnette, il s’agira de prendre le monde par le petit bout. 
Le petit bout, ici, ce sera principalement l’art qui, comme un miroir déformant, nous renvoie à ce que l’on est et à la société dans laquelle on évolue. Il s’agira de faire partager des coups de coeur, évidemment, mais en-dehors de toute espèce de calendrier : ce n’est pas un blog d’actualité cinématographique ou littéraire, il ne s’agit pas d’être le premier à surfer sur la vague du groupe de demain ; non, il s’agit plutôt de rendre compte d’un tout, de la somme de ce qui existe et de la façon dont elle existe par rapport à nous.
Du futur, faisons table rase
La démarche de ce blog est donc de s’inscrire résolument dans le présent. Il s’agira d’écrire une sorte de dialogue entre le monde tel qu’il est et ce à quoi il nous renvoie, le plus souvent à travers le prisme d’une oeuvre : la lorgnette à travers laquelle on observe et comprend notre monde.
Passant constamment de la réalité à la fiction, on pourra alternativement prendre une oeuvre et chercher en quoi elle s’inscrit dans notre réalité, ou à l’inverse partir d’un élément d’actualité (politique, sportive, économique...) pour le mettre en perspective avec une oeuvre qu’il nous évoque.
L’art sauvera le monde
Et pourquoi cette démarche ? Pourquoi regarder la réalité à travers les filtres de la fiction ou au contraire tenter de rattacher l’imaginaire à des choses connues ? Tout d’abord, parce que c’est une histoire d’amour, une passion d’adolescent et d’éternel étudiant qui ne peut s’empêcher de refaire le monde et de parler bouquin.
Ensuite parce que les deux dialoguent depuis toujours. L’art a toujours été le reflet des sociétés et on peut souhaiter parfois que celles-ci s’en inspirent pour qu’un jour, vraiment, l’art sauve le monde.